Chasse à l’élan dans le Kentucky sur les terres publiques

Chasse a lelan dans le Kentucky sur les terres publiques

Le 3 décembre 2023, à 16h15 précises, j’ai envoyé un message à mes amis chasseurs : « Taureau en approche. » C’était un moment que je n’avais jamais pensé pouvoir vivre, après 25 ans de rêves, 13 ans de candidatures pour ce permis, 7 mois de préparation et 220 heures d’efforts. Mais au moment crucial, ma flèche a manqué sa cible. Cette aventure marquait la fin d’une quête de longue haleine pour chasser l’élan dans le Kentucky.

Une chasse à l’élan des années en préparation

J’ai découvert le projet de restauration des élans du Kentucky en 1998, alors que j’étais encore au lycée à Linton, Indiana. Le Kentucky s’était associé avec la Rocky Mountain Elk Foundation pour réintroduire des élans dans les montagnes Appalaches. Depuis ce jour, j’ai rêvé de participer à cette chasse unique.

En 2010, lors de l’achat d’un permis de chasse à la dinde en ligne, j’ai ajouté un billet de loterie pour l’élan du Kentucky. Pendant 13 ans, j’ai continué à postuler sans succès. En mai 2023, alors que j’aidais à un stand de concession lors d’un tournoi de softball, j’ai reçu un appel d’un ami chasseur m’annonçant que j’avais enfin obtenu un permis d’archerie pour élan.

Selon Huntinfool.com, en 2023, 78 590 chasseurs ont postulé pour la loterie des élans. Parmi eux, 36 791 étaient des non-résidents. Seulement 57 permis ont été attribués aux non-résidents, dont 17 pour les chasseurs à l’arc.

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La réalité dans le pays du charbon

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La saison de septembre pour l’élan s’est avérée être un échec.

À mon arrivée dans le sud-est du Kentucky, la réalité m’a frappé : je ne connaissais personne ayant déjà été tiré au sort pour la loterie des élans du Kentucky. J’ai donc dû devenir un détective de la chasse à l’élan, regardant chaque vidéo YouTube sur le sujet. Après avoir été assigné à mon unité, j’ai effectué quelques voyages de repérage cruciaux pendant l’été.

La saison d’archerie a ouvert le 9 septembre et s’est terminée le 22 septembre, avant de reprendre du 2 au 8 décembre. Lors de mes premiers voyages en septembre, j’ai rencontré de nombreux autres chasseurs, des locaux avec des chiens de chasse à l’ours, et des familles en balade en ATV. La saison de septembre a été une déception totale, mais grâce à l’encouragement de Kevin Miller, un officier de conservation local, j’ai décidé de changer de stratégie et de réessayer en décembre.

Dernière chance

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L’auteur et ses amis ont parcouru de nombreux kilomètres et passé des jours à observer avant de trouver un taureau.

Pour mon dernier voyage dans les Appalaches, j’étais accompagné de mes amis de longue date Jake Gennicks et Andrew Bredeweg. Nous avons décidé de chasser dans des poches plus petites de terres publiques au nord de l’unité. Le matin du 2 décembre, nous avons trouvé des signes frais d’élans après avoir discuté avec des chasseurs de lapins locaux.

Nous avons passé la journée à marcher près de 11 miles, trouvant des signes d’élans mais rien de très récent. Le lendemain, nous avons décidé de nous séparer et de communiquer régulièrement. Jake a trouvé les signes les plus frais que nous avions vus jusqu’à présent. Après une courte pause déjeuner, nous avons élaboré un plan pour l’après-midi.

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Nous avons installé un leurre de vache Montana et construit une cachette au sol entre deux petits cèdres. Les heures suivantes ont été passées à grignoter, vérifier les scores de football et observer attentivement la montagne en face de nous, tout en appelant régulièrement les élans.

Finalement, j’ai vu des bois dans la prairie. Le taureau s’approchait lentement, fixant le leurre. J’ai estimé qu’il était à environ 40 yards, mais ma flèche est passée juste sous sa poitrine. Déçu, j’ai continué à appeler, espérant qu’il reviendrait. À ma grande surprise, il est revenu à 30 yards. Cette fois, j’ai pris une profonde inspiration et relâché la flèche, touchant le taureau en plein cœur.

Fin de la route

Après avoir suivi la piste de sang sur environ 100 yards, nous avons trouvé le taureau effondré. Nous avons travaillé sans relâche dans l’obscurité pour le découper et le transporter sur deux miles jusqu’au camion. Sept mois de préparation, de lecture, d’étude, d’appels, d’e-mails, d’écoute de podcasts, de repérage et de chasse avaient finalement porté leurs fruits.

Partager cette expérience avec mes amis de lycée a rendu ce moment encore plus spécial. De tous les messages que nous avons échangés au fil des ans, celui qui restera gravé dans nos mémoires sera toujours : « Taureau en approche« .

Crédits

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Jérôme V.

Jérôme Vapillon est co-fondateur de CLEATIS, une agence lyonnaise spécialisée dans le digital qui a récemment lancé le site https://www.archersdevichy.fr/, destiné à devenir une référence dans le domaine du tir à l'arc et d'autres sports de précision. Passionné par les sports de tir depuis son enfance, Jérôme a su allier sa passion à son expertise professionnelle pour créer une plateforme qui sert à la fois de source d'information et de communauté pour les amateurs et professionnels du tir à l'arc. Avant de se lancer dans l'aventure CLEATIS, Jérôme a accumulé une riche expérience dans le marketing digital et la gestion de projet, ce qui lui a permis de développer une approche stratégique et créative dans le lancement de projets numériques. Fan inconditionnel de tir à l'arc, il pratique ce sport occasionnellement, participant à des compétitions locales, et partage son expérience et ses conseils à travers diverses publications sur le site.

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