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La chasse à l’arc en France se distingue par une approche respectueuse et proche de la nature, contrairement aux représentations spectaculaires souvent véhiculées sur Internet. Éric de Lavenne, président de la Fédération Française des Chasseurs à l’Arc (FFCA), souligne l’importance d’une pratique éthique, visant une distance de tir réduite pour minimiser les souffrances du gibier. Cette discipline, réglementée depuis 1995, connaît un développement constant, avec environ 20.000 pratiquants dans le pays.
Une tradition ancestrale revisitée
La chasse à l’arc, bien que perçue comme une activité moderne, plonge ses racines dans une histoire ancienne, remontant à plus de 50.000 ans, comme l’attestent les découvertes archéologiques récentes dans la Drôme. Cette pratique, qui a refait surface dans les années 60 en France, est aujourd’hui encadrée par des règles strictes, garantissant une chasse responsable et respectueuse de la faune.
L’importance de la proximité
Éric de Lavenne insiste sur l’importance d’une chasse pratiquée au plus près du gibier, privilégiant des tirs à courte distance, autour de 12 mètres, pour assurer une mort rapide et sans souffrance. Cette méthode contraste fortement avec les images de chasse spectaculaire diffusées sur le web, promouvant une vision plus éthique et respectueuse.
Formation et sécurité
La FFCA joue un rôle crucial dans la formation des chasseurs à l’arc, proposant des examens et des sessions de formation axées sur la sécurité et l’éthique de la chasse. Ce week-end à Montrieux-en-Sologne, une vingtaine d’instructeurs ont passé leur brevet, témoignant de l’engagement de la communauté vers une pratique sûre et responsable.
Un équipement spécifique
Pour pratiquer la chasse à l’arc, un investissement initial en matériel est nécessaire, variant entre 500 € et 2.500 €. Cet équipement permet de chasser de manière efficace, en solo ou en petit groupe, avec ou sans chien, et même en complément de chasseurs munis d’armes à feu.
Une démographie variée mais dominée par les hommes
Malgré une présence féminine de 6% au sein de la FFCA, la chasse à l’arc reste majoritairement une activité masculine, attirant des individus de tous âges. La transmission de cette tradition aux jeunes est particulièrement valorisée, assurant ainsi la pérennité de cette pratique.
Une approche critiquée mais défendue
Éric de Lavenne aborde le paradoxe de la chasse à l’arc : une passion pour la nature couplée à l’acte de chasser. Il défend cette pratique, souvent critiquée, comme étant une part intrinsèque de la relation humaine avec la nature, basée sur un savoir-faire ancestral et un profond respect pour le gibier.
Credits
Sources utilisées pour cet article :
- La Nouvelle République: Sologne, la chasse à l’arc, l’autre chasse
- Fédération Française des Chasseurs à l’Arc
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Jérôme V.
Jérôme Vapillon est co-fondateur de CLEATIS, une agence lyonnaise spécialisée dans le digital qui a récemment lancé le site https://www.archersdevichy.fr/, destiné à devenir une référence dans le domaine du tir à l'arc et d'autres sports de précision. Passionné par les sports de tir depuis son enfance, Jérôme a su allier sa passion à son expertise professionnelle pour créer une plateforme qui sert à la fois de source d'information et de communauté pour les amateurs et professionnels du tir à l'arc. Avant de se lancer dans l'aventure CLEATIS, Jérôme a accumulé une riche expérience dans le marketing digital et la gestion de projet, ce qui lui a permis de développer une approche stratégique et créative dans le lancement de projets numériques. Fan inconditionnel de tir à l'arc, il pratique ce sport occasionnellement, participant à des compétitions locales, et partage son expérience et ses conseils à travers diverses publications sur le site.
