Classement des armes neutralisées : un bug dans le SIA dévoilé par l’UFA à Saint Denis

Classement des armes neutralisees un bug dans le SIA

SIA : Bug sur le classement des armes neutralisées

Un bug dans le Système d’Information sur les Armes (SIA) fait remonter par erreur les armes neutralisées de catégorie C9° comme des catégories A ou B actives, créant ainsi une confusion et un potentiel abus de la réglementation en matière de munitions.

Publié il y a deux semaines par Jean-Jacques BUIGNE, fondateur de l’UFA, cet article met en lumière un problème technique majeur dans le Système d’Information sur les Armes (SIA). Les armes neutralisées classées en catégorie C9° apparaissent incorrectement comme des armes actives de catégories A ou B.

Le problème identifié

Les armes neutralisées devraient normalement être enregistrées dans la catégorie C9°, mais à cause d’un bug, elles sont répertoriées comme des armes actives des catégories A ou B. Cela leur confère un quota injustifié de 3000 munitions, ce qui pourrait inciter certains détenteurs à profiter indûment du système.

L’impact potentiel

Cet incident pourrait avoir des conséquences graves si les détenteurs décident de ne pas signaler l’anomalie et d’utiliser ces quotas supplémentaires pour acquérir plus de munitions que permis légalement.

PPSH 41 Neutralisé :

Un exemple concret est donné avec un PPSH 41 neutralisé qui apparaît correctement en C9°, mais avec une mention « autorisation », permettant au détenteur titulaire d’une autre autorisation B d’acquérir des munitions spécifiques (7,62×25 Tokarev).

L’appel à la vigilance et aux actions correctrices

L’UFA recommande vivement aux détenteurs concernés de signaler cette anomalie via l’onglet « Nous contacter » au bas du râtelier numérique du SIA afin que la préfecture puisse corriger cette erreur rapidement.

Démarches recommandées :

Avis professionnel et perspectives futures

Cet incident souligne l’importance cruciale d’une gestion rigoureuse et précise des bases de données numériques liées aux armements civils et militaires. Une telle erreur peut non seulement compromettre la sécurité publique mais aussi mettre en péril la crédibilité du système réglementaire français concernant les armes à feu.

Divers experts suggèrent également une révision complète du protocole actuel afin d’éviter toute répétition future. La mise en place rapide d’un audit technique approfondi pourrait permettre non seulement une correction immédiate mais aussi prévenir toute faille similaire dans le futur.

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